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Mardi 7 mars 2017
20h30

Auditorium CRD
CHARLEVILLE-MÉZIÈRES

PAUL LAY TRIO


photo Jean-Baptiste Millot

Paul Lay : piano
Clemens Van der Feen : contrebasse
Dré Pallemaerts : batterie


Bd-AcademieJazz
Prix Django Reinhardt, Musicien français de l'année 2016


tarif plein : 14 € , adhérents CAJ : 11 € , étudiants, demandeurs d'emploi : 7 €

Réservations : Office du Tourisme 03 24 55 69 90

Elu "Musicien français de l'année" 2016 par l'Académie du Jazz ( Prix Django Reinhardt ), le pianiste et compositeur Paul Lay, originaire du Sud-Ouest, mène de front plusieurs projets : concertiste solo, leader de son trio et quartet, membre du groupe Ping Machine, partenaire de Géraldine Laurent, Eric Lelann...
Après "Unveiling", son premier disque, enregistré en trio en 2010 pour le label Laborie Jazz, qui a reçu un bel accueil, cet artiste fougueux, improvisateur créatif et audacieux, a sorti en 2014 son deuxième album, "Mikado", une très belle réussite couronnée par le Grand Prix de l'Académie Charles Cros. Pour ce disque, il a constitué un nouveau quartet avec le saxophoniste Antonin-Tri Hoang, le batteur Dré Pallemaerts - un autre ancien professeur - et le contrebassiste Clemens Van der Feen , mais il privilégie actuellement la formule du trio.

Paul Lay se produit également en solo, et avec Alcazar Memories présenté par un trio franco-sué́dois, ( Isabel Sörling, voix et Simon Tailleux, contrebasse), un véritable hommage aux racines de la chanson populaire du patrimoine, français (axé principalement sur le répertoire provençal) et suédois, agrémenté de compositions originales.

En 2016, Paul Lay enregistre simultanément deux  projets, publiés en février 2017, "Alcazar  Memories", et "The Party"  avec le trio qui sera  présent à Charleville-Mézières : Dre Pallemaerts  à la batterie et Clemens Van Der Feen à la contrebasse, ses partenaires  réguliers depuis trois ans.  


Sortie 17 février 2017 (Laborie Jazz)

voir le teaser

Les Inrocks : 10 albums de jazz français à écouter en 2017
Paul Lay, The Party & Alcazar Memories

"Quand chaque jour paraît transformer en vérité plus profonde l’adage selon lequel rien n’est plus difficile, en art comme ailleurs, que de toucher à la légèreté, il est bon d’écouter le piano dandy de Paul Lay, ses mélodies sans soucis, sa pétillante musique d’alcôve, d’autant plus exquise qu’elle ne prétend à rien sinon à ravir. Aucune fatuité pourtant dans ces deux albums, le premier (The Party) en trio “classique” et le second (Alcazar Memories) avec Isabelle Sörling, chanteuse tout en grâce et Simon Tailleu à la contrebasse. Juste quelque chose comme une santé, admirable et contagieuse".- Les Inrocks 21 janvier 2017-


Télérama 25 février 2017

 

Le pianiste Paul Lay tire son chapeau au réalisateur du film The Party (Blake Edwards) et son épingle du jeu. Qu’on se le dise : un crack enflamme le piano.
"Rien de tel qu’une réception pour emmagasiner visages, attitudes, et scènes cinématographiques. Pour réaliser The Party (en français : la fête), son 3e disque, Paul Lay, couronné l’an dernier par l'Académie du Jazz du prestigieux prix Django Reinhardt, s’inspire de l’euphorie, de la futilité, de l’imprévisible d’une soirée. En ouvrant mille portes, mille scenarii, mille sorties. Pour nous, le Toulousain argumente le prétexte du disque : «J’ai élaboré ce répertoire comme l’illustration sonore des aspects de la fête. Chaque pièce caractérise un personnage, une saynète, un échange de regards, une danse. La fête fournit l’occasion d’observer le jeu des masques : l’ego complexe de chacun miroite différemment en fonction des situations. Chacun cherche à faire bonne figure. Les moments où l’on confronte sa réalité à celle des autres renvoient à notre identité propre, aux facettes de notre personnalité, à notre image, à nos fêlures, nos refoulements, nos projections, à nos fantasmes.» Finement observé. Révélateur de surcroît de la densité d’une esthétique.
Le pianiste enrichit le travail de composition développé avec le batteur Dré Pallemaerts et le contrebassiste Clemens van der Feen en 2014, sur Mikado, le second disque. Qui lui vaudra la même année le Grand Prix du disque de Jazz de l’Académie Charles Cros. Ce qui frappe, outre le sens du blues, le toucher moelleux, les harmonies fastueuses, l’invention incessante; ce qui frappe c’est la personnalité. Le dernier pianiste dont le talent m’a paru instantanément reconnaissable, à m’avoir aussi rapidement embarqué? Brad Mehldau. Paul Lay séduit, enchante, abasourdit. Qu’on en juge : Prix de soliste au Concours National de Jazz de la Défense, Paul Lay est lauréat de prestigieux concours internationaux (Concours International Piano-Jazz de Moscou, Concours International Piano-Jazz Martial Solal, Concours International de piano jazz de Montreux), ainsi que du Mécénat Musical de la Société Générale. Partout où le virtuose a présenté son jeu : effarement, acclamations, récompenses! Quelle maîtrise de l’héritage, de surcroît. Dès le premier morceau (The Party Begins), une brassée d’étoiles nous réchauffe ; de Hank Jones à Ahmad Jamal, de Dollar Brand à Cecil Taylor, de Mc Coy Tyner à Oscar Peterson en passant par Phineas Newborn Jr. Un flot de swing, de bop, de cool, de classe et, singulièrement, de sérénité enveloppe l’auditeur. Bill Evans s’est aussi penché sur son style. Toutefois, le trentenaire ne revendique aucun arbre généalogique exclusivement en provenance de la terre des pianistes. En face de moi dans un restaurant de la rue des Lavandières Ste-Opportune, il évoque Billie Holiday. La «filiation» Duke Ellington - Thelonius Monk - Cecil Taylor. Puis, une brochette de transmetteurs de haut vol (le pianiste Hervé Sellin, le contrebassiste Ricardo del Fra, le tromboniste Glenn Ferris, le compositeur-saxophoniste François Théberge, le batteur Daniel Humair), ainsi qu’un professeur de musique indienne, Patrick Moutal. A ce moment, le visage de Paul Lay, jusque-là flegmatique, s’illumine : «une influence décisive : il m’a enseigné l’art de semer l’improvisation, de la dompter, de m’abandonner, également de trangresser les règles».
Il est rare de ressentir à la fois autant de sang-froid et de chaleur dans les interprétations d’un artiste. Or, chaque morceau ouvre le champ du contrôle, de l’émotion (écoutez Murmures). Et de la découverte. Le sentiment d’un potentiel considérable... Paul Lay travaille, discute avec son groupe, débriefe beaucoup après chaque concert. «J’ai besoin d’un retour. Car une fois sur le tabouret, je me retrouve dans une bulle. Je m’oublie. J’ignore où une impro se dirigera. De surcroît, je ne redoute pas la mise en danger
Preuve de la floraison d’expériences du pianiste, Alcazaz Memories, album joint à The Party. Un voyage en hommage au patrimoine de la chanson française, avec la vocaliste Isabel Sörling et le contrebassiste Simon Tailleu. Le disque revient sur le passé du cabaret marseillais. Le charme agit. On est conquis par le son d’ensemble prenant, la délicatesse, l’abandon des chansons d’amour. On attribue au costume de Lay la couleur de la mélancolie. Et à sa musique la grâce des nuages."
Bruno Pfeiffer
- Paul Lay, The Party + Alcazaz Memories, Laborie Jazz (2 CD, février 2017)

 

jazzmag
Jazz Magazine Février 2016

Mikado- Laborie Jazz 2014
Grand Prix du disque de l’Académie Charles Cros 2015.

"Excellente imagination harmonique, jeu très diversifié, compositions des plus intéressantes, connaissance évidente de l’histoire du jazz, discours personnel. Paul Lay a tous les atouts pour « monter » et durer. " Martial Solal.

« Paul Lay a déjà tout d’un grand par sa connaissance de l’histoire du jazz, son imagination harmonique, et un univers poétique loin de tout « pianisme ». Une révélation. » Citizen Jazz

« Paul Lay confirme une position de pianiste et de compositeur-leader avec laquelle il faut désormais compter dans la jeune génération du jazz européen. »
 Open-Jazz, Alex Duthil

« Paul Lay illumine ce nouvel opus de son élégance dans ses compositions originales où brillent ses compagnons inspirés. Sa parfaite maîtrise de l’histoire du jazz et son in- ventivité harmonique propulsent sa musique dans les hautes sphères du jazz. »

Jazz à Fip

«Une musique à la structure délicieusement complexe permet au pianiste de montrer qu’il sait jouer dans la cour des grands. Qu’il y joue déjà».
Jean Marc Gelin - Dernières Nouvelles du Jazz

Le pianiste prouve qu’il a désormais atteint une forme de maturité qui le fait entrer dans la cour des jazzmen français qui comptent.
Jazzmag - 4 étoiles

"Aussi à l'aise en Solo qu'en grande formation, le voila à la tête d'un Quartet franco-belge aux compositions subtiles d'un brillant pianiste de plus en plus épanoui (on savourera son interprétation de «Luiza» d’A.C. Jobim en piano solo !)"
Culture Jazz

"Si l’on doit compter sur quelques jeunes musiciens, alors il faudra miser sur lui. La musique est élégante, mélodieuse et dense."
Couleurs jazz



Unveiling -Laborie Jazz 2010


"Un jeune qui monte ? Sans aucun doute ! Jeu très diversifié, compositions des plus intéressantes, connaissances évidentes de l'histoire du jazz. Un pari sans risque ! " Martial Solal

"Paul Lay a déjà tout d'un grand par sa connaissance de l'histoire du jazz, son imagination harmonique, eun univers loin de tout pianiste. Une révélation." Jacques Chesnel

"La musique de Paul Lay sera une source intense de plaisir de part la subtilité qui la caractérise. On a affaire à un véritable artiste." Ludovic Florin

"Un bien beau disque, comme on aimerait en écouter plus souvent." Michel Delorme

le site de Paul Lay

Biographie de Paul Lay :


photo Jean-Baptiste Millot

Après des études au conservatoire de Toulouse, puis au CNSM de Paris, département Jazz et Musiques Impro- visées avec Hervé Sellin, François Théberge, Glenn Ferris et Dre Paellemearts, Paul Lay se perfectionne auprès de Riccardo del Fra, Joey Baron, Marc Johnson, Archie Shepp, Michel Portal, Marc Ducret, Louis Sclavis).
Prix de soliste au Concours National de Jazz de la Défense à l’instar de glorieux prédécesseurs comme Bojan Z ou Baptiste Trotignon, Paul Lay est lauréat des plus prestigieux concours internationaux (Concours International Piano-Jazz de Moscou, Concours International Piano-Jazz Martial Solal, Concours International de piano jazz de Montreux), ainsi que de la Fondation Meyer, Mécénat Musical Société Générale.
En récital solo et avec ses différentes formations (Paul Lay trio, avec Simon Tailleu à la contrebasse et Elie Duris /Gauthier Garrigue à la batterie / trio avec Isabel Sorling au chant et Simon Tailleu à la contrebasse / quartet « Mikado » avec Antonin Tri-Hoang au saxophone/clarinette basse, Clemens van der Feen à la contrebasse, et Dre Pallemaerts à la batterie), Paul Lay est invité dans les salles et festivals les plus prestigieux en France et à l’étranger : Duc des Lombards, Sunside, Club Vertigo, Scène nationale de Cherbourg, Jazz à la Villette, festival d’Annecy, de Biarritz, de Cologne, Midsummer Festival d’Hardelot, Musique à l’Empéri, Piano aux Jacobins à Toulouse, La Roque d’Anthéron, North Sea Jazz Festival à Rotterdam, Festival Radio France Montpellier, etc...
Il joue aussi dans les formations de Géraldine Laurent Quartet, Terez Montcalm, Riccardo Del Fra Quintet, Ping Machine, Shauli Einav Quintet L’ensemble Aum de Julien Pontvianne, et accompagne au Théâtre du Châtelet « I was looking at the ceiling and then I saw the sky », de John Adams. A l’occasion de la première journée internationale du Jazz à l’Unesco, il accompagnait Barbara Hendricks pour un medley de spirituals et gospels.

Après la création au Théâtre de la Criée d’Alcazar Memories, un hommage au Music-Hall marseillais avec Isabel Sorling au chant et Simon Tailleu à la contrebasse, à l’occasion de Marseille Capitale Européenne de la Culture 2013, Paul Lay était de retour au Théâtre de la Criée en janvier 2014, cette fois en récital solo à l’occasion d’une soirée hommage à Michel Petrucciani, en co-plateau avec Baptiste Trotignon et Aldo Romano. Il s'est produit également, avec sa nouvelle formation en quartet, au Duc des Lombards, au festival Jazz en mars à Maintenon, et en duo avec le pianiste Denis Pascal, à Albi et au Théâtre de Neuilly avec un projet pluridisciplinaire intitulé « Une Nuit Américaine », et en tournée en Suède avec Alcazar Memories. Régulièrement invité à l’étranger, Paul Lay se produit à l’IAJE à New York, à Toronto, à l’Institut Français de Berlin. Avec le soutien de Cultures France, il effectue des tournées en Russie et en Amérique centrale (Pérou, Mexique, Trinidad et Tobago, République Dominicaine).

En 2015, Paul Lay s'est produit notamment à La Folle Journée de Nantes, puis au Theatre de La Criée à Marseille (Création avec V. Peirani, Emile Parisien et Simon Tailleu), au Salon Musicora avec Mikado 4tet à Paris, au festival Sully-sur-Loire, au Trident à Cherbourg, à la Cité de la Musique avec Ping Machine, et aenregistré les nouveaux albums de Géraldine Laurent et Shauli Einav. Tournées au Japon et Allemagne au printemps 2015.

En Février 2016, Paul Lay s’est vu desservir le prix Django-Reinhardt à l’occasion du 60e anniversaire de l’Académie du Jazz.

En 2016, Paul Lay enregistre simultanément deux  projets, publiés en février 2017,  "Alcazar  Memories", avec la chanteuse Isabelle Sölring et Simon Tailleux à la  contrebasse, et "The Party"  avec le trio qui sera  présent à Charleville-Mézières : Dre Pallemaerts  à la batterie et Clemens Van Der Feen à la contrebasse, ses partenaires  réguliers depuis trois ans.   

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